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bienvenue sur le blog du diabète le stylo publié dans : les stylos , non classé | le 24 avril, 2007 | pas de commentaires » -- diabète de gestassion cet article traite du diabète gestationnel, une forme de diabète sucré . mais il existe d’autres diabètes : voir la page d’homonymie diabète le diabète gestationnel représente tout état d’intolérance au glucose , quelle que soit sa sévérité, apparu au cours de la grossesse chez une femme sans diabète sucré connu antérieurement. le diabète se définit par une glycémie veineuse à jeun supérieure à 1,26 grammes par litre de sang , à deux reprises. mais, ici, c’est une simple intolérance au glucose qui doit être prise en charge. c’est une complication fréquente du diabète (environ 5 % des grossesses), et qui expose à des complications maternelles et fœtales potentiellement sévères. il apparaît classiquement entre la 24è et 28 semaine d’aménorrhée, correspondant à la secretion de l’hpl par le placenta, responsable d’insulino résistance chez la maman. facteurs de risque âge maternel supérieur à 30 ans, obésité antécédents familiaux de diabète de type 2 au cours des grossesses antérieures : antécédents personnels de diabète gestationnel, d’accouchement prématuré, de mort fœtale in utero inexpliquée, de macrosomie (nouveau né pesant plus de 4000 g), d’ hydramnios (quantité excessive de liquide amniotique ) au cours de la grossesse : prise de poids excessive, hydramnios, macrosomie. dépistage du diabète gestationnel deux protocoles s’opposent, sans que la communauté scientifique ait encore tranché à ce jour (2004) : test de o’sullivan il consiste à effectuer une glycémie une heure après l’ingestion de 50 grammes de glucose que la patiente soit à jeun ou pas en cas de glycémie inféfieure à 1,3 grammes/litre, le test est négatif. en cas de glycémie comprise entre 1,3 et 2 grammes par litre, le test est positif et il faut pratiquer une hyperglycémie provoquée orale pour une glycémie égale ou supérieure à 2 grammes par litre, le diabète gestationnel est avéré. test de l’oms le test de l’ oms est d’élaboration plus récente. il se différencie du précédent par le fait qu’il ne nécessite qu’une étape : prise de 75 grammes de glucose, puis mesure de la glycémie veineuse à 2 heures : le test est positif (et le diabète gestationnel avéré) pour une valeur supérieure à 1,4 grammes/litre, sans nécessité de confirmation. diagnostic par hyperglycémie provoquée orale la seconde étape du test consiste en une hgpo avec 100 grammes de glucose, puis de mesurer la glycémie toutes les heures de h0 à h3. les seuils pathologiques sont de >0.95g/l à h0, >1.8g/l à h1, >1.55 à h2, >1.4 à h3. deux mesures de glycémie veineuse égale ou supérieure à ces seuils signent le diabète gestationnel une mesure de glycémie veineuse égale ou supérieure à ces seuils signe l’intolérance au glucose complications fœtales, obstétricales et néonatales prématurité mort fœtale in-utéro (de cause mal comprise) macrosomie avec risque de dystocie des épaules (accouchement par voie basse où les épaules du fœtus font obstacle à la fin de l’accouchement : risque de lésions du plexus brachial , de fracture de la clavicule , de paralysie des membres supérieurs, de mort néo-natale par asphyxie ) hydramnios maladie des membranes hyalines (l’hyperinsulinisme fœtal ralentit la maturation pulmonaire et la synthèse de surfactantà cardiomyopathie hypertrophique touchant le septum, régressive en quelques semaines après la naissance hypoglycémie néonatale ictère néonatal polyglobulie (par hypoxie chronique in utéro) hypocalcémie il n’y a pas de risque de malformations complications maternelles risque accru d’infection, en particulier urinaires (l’hyperglycémie favorise le développement des bactéries ) risque accru d’ hypertension artérielle gravidique hémorragie de la délivrance plus fréquente en cas de dystocie des épaules avec travail allongé. complications tardives pour la mère : récidive de diabète gestationnel (50%) développement d’un diabète de type 2 (50% de risque à 10 ans) pour l’enfant : risque accru d’obésité et de diabète de type 2. traitement en préambule, il doit être souligné que le traitement du diabète gestationnel vrai (à la différence d’une grossesse sur diabete préexistant, connu ou non) n’a pas fait la preuve d’une mélioration de la morbi_mortalité perinatale. objectifs eviter la plupart des complications décrites ci dessus par un contrôle glycémique rigoureux éviter les conséquences néfastes de l’hyperglycémie chronique, et pour ce faire assurer une glycémie normale et stable, par un suivi rigoureux et une thérapeutique adaptée. les objectifs glycémiques sont une glycémie à jeun inférieure à 1 g/l, et une glycémie post-prandiale (une heure après le repas) inférieure à 1,4 g/l. moyens thérapeutiques régime diététique : c’est la mesure à entreprendre en premier, et qui est parfois suffisante lorsque elle est bien conduite. elle consiste en un régime limité à 2000 calories par jour divisé en 3 repas et 2 collations, riche en sucres lents. on conseille un exercice physique modéré et adapté à la grossesse (marche, natation, gymnastique douce, etc.) insulinothérapie en cas d’échec du régime seul bien suivi (par 3 ou 4 injections quotidiennes) surveillance obstétricale le suivi de la patiente et de sa grossesse doit être rigoureux, avec surveillance des glycémies sur sang capillaire (auto-mesure avant et après chaque repas) consignées sur un carnet, le dosage de l’ hba1c (hémoglobine glyquée, qui témoigne de la chronicité de l’hyperglycémie – voir glycation ). échographie toutes les deux à trois semaines évaluation du bien-être fœtal toutes les semaines dépistage de la macrosomie programmation de l’accouchement par déclenchement du travail (seulement dans les cas extrêmes). fond d’oeil au debut de la grossesse et au 5è mois un dépisage ultérieur de diabète devra être proposé (6 à 8 semaines après l’accouchement). l’ allaitement est conseillé tout particulièrement dans ce contexte. publié dans : diabète de gestassion , non classé | le 24 avril, 2007 | pas de commentaires » -- diabète sucré le diabète dit sucré (ou encore modus ) est une maladie liée à une défaillance des mécanismes biologiques de régulation de la glycémie , concentration de glucose dans le sang . cette maladie se manifeste par une augmentation sensible de la glycémie, et peut être causée par des facteurs génétiques (voir maladie héréditaire ) ou se développer suite à une mauvaise hygiène de vie. cependant, les causes du diabète dans la grande majorité des cas n’ont pas encore d’explication logique. en france, on estime que 3,5 % de la population est atteinte de diabète (dont 10-20 % de diabétiques de type 1 et 80-90 % de diabétiques de type 2). publié dans : diabète sucré , non classé | le 24 avril, 2007 | pas de commentaires » -- diabète insipide le diabète insipide central est provoqué par le manque de sécrétion d’hormone anti-diurétique ( adh ) par l’hypothalamus. c’est le cas le plus fréquent. dans le diabète insipide néphrogénique, l’hormone normalement sécrétée n’agit pas sur les tubules rénaux devenus résistants à son action. normalement, le rein laisse d’abord filtrer une grande quantité d’eau à travers les glomérules; puis il en réabsorbe au niveau des tubules une grande partie qui retourne dans la circulation sanguine, pour ne garder dans les cavités rénales qu’une fraction qui, associée aux déchets, forme l’urine. le manque d’hormone antidiurétique adh provoque l’impossibilité pour le tubule rénal de réabsorber normalement l’eau filtrée par le glomérule. les signes de la maladie cliniquement, la maladie se manifeste de manière brutale ou rapidement progressive, par une polyurie (augmentation du volume des urines) importante et permanente. le volume des urines est augmenté et peut atteindre 8 à 10 litres par jour, et même parfois 15 à 20 litres. ces urines sont pâles comme de l’eau, peu concentrées, et ne contiennent aucun élément pathologique: ni sucre, ni albumine. 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